Grenade

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Basé sur le geste de « s’asseoir »
Agrémenter des plans de vidéo de cuisine, ainsi que de vidéo de fumée filmé en studio.
Fond musicale étrange, ainsi la combinaison des plans créer une ambiance lugubre et questionne le spectateur sur la suite des évènements.

Quels rapprochements peut-on faire entre le geste de s’asseoir et le geste d’ouvrir puis manger une grenade?

Comment pouvons-nous détourner des gestes simples du quotidien ? Une action banale peut-elle transmettre un tout autre message ?
Le choix s’est porté sur deux gestes distincts : s’asseoir et manger une grenade. Certains auront choisi d’interpréter l’anxiété dans ces rushs lorsque d’autre auront voulu retranscrire le stress d’une victime avant son homicide.
L’idée derrière mon montage est une métaphore du meurtre et/ou cannibalisme, le début du montage est stressant, deux personnes se font face (est-ce un entretien d’embauche ? Une conversation sérieuse ?) puis un écran de fumée, transition dans laquelle la musique change (une action se déroule sans être montrée aux spectateurs). Viennent ensuite les plans de cuisine, la grenade est prête. La femme blonde que l’on suit depuis le début malmène et dévore le fruit. Dernier plan : un plan fixe avec la grenade sur la table, des grains rouges tout autour (un corps démembré entouré de perles rouges).
Le but était de dramatiser les gestes cités plus-tôt, ainsi lorsque s’asseoir devient intriguant, manger devient effrayant. Les plans et le montage renvoient cette idée de trivialité, de brutalité sombre. Une référence pourrait être citée dans ce projet : réinterpréter différemment de banals gestes renvoient à Hitchcock.